Voilà une anomalie enfin réparée : Strasbourg, qui se targue d'être la capitale du vélo, se dote enfin de bornes de gonflage de pneus. Soixante pompes en libre-accès sont en cours d'installation près des arrêts de bus et de tram, partout dans l'Eurométropole.
Elles viennent compléter un paysage fait de pistes cyclables, de vélorues où le cycliste a la priorité sur l'automobiliste, d'arceaux pour attacher son vélo : des bornes de gonflage de pneus pour rendre le pays du vélo un peu plus beau encore. Et surtout plus pratique pour les amateurs de deux-roues. Car jusque-là, à Strasbourg, où la bicyclette est reine, on ne le répètera jamais assez, il n'y avait rien d'autre à faire que de la pousser quand elle se sentait un peu à plat...
Alors qu'à Paris, Toulouse ou Montpellier, des bornes de gonflage en libre-accès étaient déjà proposées, Strasbourg restait à la traîne. L'Eurométropole rattrape d'un coup son retard : en installant à terme soixante pompes, elle maille tout son territoire, d'Eckwersheim tout au nord, à Plobsheim tout au sud. Des outils indispensables à la sécurité des usagers des deux-roues, puisque "70% des cyclistes circulent avec des pneus sous-gonflés", estime Fabien Masson, le directeur de Cadr67.
Cet équipement est financé par l'entreprise spécialisée dans l'affichage publicitaire, JC Decaux, qui voit là l'occasion d'attirer le chaland cycliste à proximité des panneaux de publicité nombreux justement sur les abris de bus et de tram. Un "cadeau" qui entre parfaitement dans les plans de la Ville de Strasbourg pour faire progresser encore davantage l'utilisation du vélo dans l'Eurométropole. "Actuellement, un déplacement sur dix se fait à vélo sur le territoire, précise Laurie Wadier, chargée de mission sur ce dossier. L'objectif est d'atteindre un trajet sur cinq d'ici 2030".
Des aménagements comme ces bornes de gonflage leur facilitent la vie et les encouragent d'autant plus à prendre le vélo. Par ailleurs, un budget de 100 millions d'euros sera débloqué par la collectivité dans les 5 ans à venir pour accentuer le développement de cette mobilité, avec notamment la construction de 120 kilomètres de nouvelles voies cyclables.
1681-1786 : les gouverneurs de Bourgogne puis l’assemblée des Etats agrandissent et transforment l’ancien palais des Ducs en palais des Etats de Bourgogne. En 1766 : François Devosge crée l’Ecole de Dessin de Dijon. Quelques années plus tard, celle-ci est installée cour de Flore puis dans la nouvelle aile le long de la rue Rameau.
1799 : ouverture du musée au public. L'État contribue largement à enrichir le musée par des dépôts : plus de 400 depuis 1803. Outre une politique d’acquisition active, le musée doit aussi une part importante de ses richesses à la générosité de ses nombreux donateurs : plus de 700 noms figurent sur les inventaires du musée.
Septembre 2010 à janvier 2011 : déménagement des collections se trouvant dans les anciennes réserves pour libérer les espaces du 3e étage entrant en chantier dans le palais des Ducs de Bourgogne.
Septembre 2015 – janvier 2016 : déménagement des collections se trouvant dans les anciennes réserves, en sous-sol, pour libérer les espaces entrant en chantier puis déménagement des collections des salles d’exposition permanente concernées par la phase 2 des travaux.
Février 2016 à décembre 2019 : seul le parcours Moyen Âge et Renaissance reste ouvert au public - les autres espaces extérieurs et intérieurs du musée sont en chantier : cour de Bar, place de la Sainte-Chapelle, ailes XVIIIe et XIXe, tour de Bar, cuisines ducales...
Janvier à mai 2019 : tout le musée est en travaux - seule la salle des tombeaux reste accessible au public - réception des travaux, installation des oeuvres, de la signalétique, des outils de médiation, aménagement de la librairie boutique...